Out in Africa — Allez, Salut !

J’avais un voyage en Afrique (du sud). Un voyage que j’ai attendu longtemps et imaginé souvent. Personne ne m’a lavé les cheveux dans une bassine, au milieu d’un jardin mais c’était aussi fort. (Les vrais comprendront).

Laisse-moi te raconter ça un peu. Je vais pas trop entrer dans le détail, je veux surtout partager avec toi les splendeurs que j’ai eu la chance de voir et les personnes mises sur mon chemin.

Pour commencer, je suis arrivée à Johannesburg (Joburg pour les intimes) après plus de 10h d’avion (comme tu le sais) et 0 minute de sommeil (pour les raisons que tu connais). Comme c’était pas suffisamment le voyage de l’enfer, j’ai décidé d’attendre 8 heures ma connexion pour Durban où je devais commencer mon tour. J’avais peur de ne pas avoir assez de temps. Ha ha ha. Bref, après quelques siestes angoissées et tours inutiles dans l’aéroport, j’arrive à Durban. Ce qui m’attend ? Un voyage de 12 jours avec 12 personnes que je ne connais pas. L’horreur pour certains, le paradis pour moi.

Jour 1 : Lesotho nous voilà (mais pas trop vite)

On s’embarque pour Sani Pass. Il ne s’agit pas d’une autorisation sanitaire (comme sono, semble indiquer) mais d’un col entre l’Afrique du Sud et le royaume du Lesotho. Pour le premier jour, on y va tranquille en commençant par chasser la cascade (alors qu’on devrait s’en tenir aux rivières et aux lacs auxquels on est habitué) (si tu comprends la blague, t’as un bon point).

Je suis accompagnée de Marina (l’Allemande au sens de l’orientation imparable), Simon (l’Anglais dont je ne comprends absolument pas l'accent, et je suis pas la seule) Benard (un autre Allemand tout chouchou de 18 ans) et Matt (un Australien de 18 ans, plus dans la lune, t’es Neil Armstrong). Bonne équipe.

On avait de la compagnie

Jour 2 : Cette fois c’est la bonne

On s’embarque sur une route complètement chaotique. Que l’Afrique du Sud était censé avoir fini y a 3 ans. Visiblement, on n’a pas la même définition de fini. Ni de date de fin de projet. Ni de route.

La récompense ne tarde pas à arriver, c’est incroyablement beau, à couper le souffle. (Littéralement. On est à plus de 2 800m et j’ai le cœur qui s’emballe au bout de 3 pas.)

*Très Et au Milieu coule une Rivière, tout ça*

Sur le chemin, on s’arrête dans un petit village de bergers. On rentre dans une maison traditionnelle dont la seule source de lumière est la porte. Mieux vaut ne pas y rester planté. On nous y vante les mérites de la circoncision pour les hommes, mais uniquement celle pratiquée par les anciens, dans la montagne. Les garçons y apprennent à être des hommes, des vrais, qui peuvent tout traverser en serrant les dents et qui respectent les femmes (comprendre qui ne les violent pas). On n’en est pas à l’égalité mais c’est déjà pas mal.

On va boire une bière dans le pub le plus haut d’Afrique et on repart pour 45 minutes de « massage africain » sur cette « route ».

Allez..... Salut le Lesotho ! Je reviens bientôt dt’façon