Out in Africa 3

 « Et avant de passer à la suite, l’éléphant... aux olives. » (Les vrais comprendront bis)

On quitte donc le Lesotho. Je dis merci pour tout avec un peu de tristesse. Mais pas le temps de s’apitoyer sur mon sort, c’est l’excitation qui me gagne. Ces prochains jours c’est vie sauvage en veux-tu en voila, mère nature en action, safaris en folie, bref on va voir des animaux.

 

Jour 7 et 8 : Oh ! Un zanimo !

Terrain de jeu numéro 1 : Mountain Zebra Park

En avant-propos, parce que c’est important d’être précis (et tu as pu voir que j’aimais les descriptions scientifiquement exactes) un zèbre des montagnes, c’est pas pareil qu’un zèbre des plaines. Le zèbre des montagnes (ceux que j’ai vus) ont le ventre blanc et des rayures qui vont jusqu’aux pieds (ou sabots, dans le jargon scientifique) alors que les zèbres des plaines, c’est l’inverse. Non pas qu’ils aient juste le ventre rayé et des pieds qui vont jusqu’aux rayures mais ils ont le corps tout rayé, ventre compris, et les rayures s’atténuent sur les jambes (ou pattes). Bref, on est dans le parc pour voir les premiers, ceux des montagnes.

Ce parc de 284 km2 est l’habitat de plus de 700 animaux. Autant te dire qu’on a pas tout parcouru et qu’on les a pas tous vus. Mais y en avait quand même quelques-uns sur le chemin, regarde !

Notre terrain de jeu. Je sais. Nul.

Notre terrain de jeu. Je sais. Nul.

Voilà qui illustre parfaitement mon explication plus haut

Voilà qui illustre parfaitement mon explication plus haut

Des bubales roux (redheart beast en anglais)

Des bubales roux (redheart beast en anglais)

Des springboks qui jouent pas au rugby

Des springboks qui jouent pas au rugby

Pumba sans Timon

Pumba sans Timon

Sur cette photo se cache une tortue

Sur cette photo se cache une tortue

Un impala

Un impala

Parade de grues de paradis

Parade de grues de paradis

Une bande de singes mauves

Une bande de singes mauves

Le temps de faire un petit plouf dans la piscine en pleine savane et de sérieusement m’interroger sur la notion d’éco-lodge dans ce pays et encore une fois de cette problématique du tourisme, on plante la tente et je me prépare pour le safari de nuit.

Sur le principe jsuis mega contre mais sur le moment, faut avouer que ça fait du bien

Sur le principe jsuis mega contre mais sur le moment, faut avouer que ça fait du bien

Ça c’est la vue de l’autre côté. Je sais. Pourri.

Ça c’est la vue de l’autre côté. Je sais. Pourri.

C’est le moment où je vais grave te décevoir. Toutes les photos de ce safari de nuit que j’ai sont un peu toute pourries. Je sais. Dur.

Le flou artistique, c’est ma grande passion

Le flou artistique, c’est ma grande passion

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Le lendemain on se dirige vers une autre super réserve : Addo Elephant Park (avec des éléphants adultes aussi, mouhahaha). Alors là, c’est juste le pur mega gros kiffe de la mort possible pour moi. On en voit plein autour d’un point d’eau. On est pas loin et eux sont là, tranquille pépouze, à ne pas faire attention à nous. Je fais 150 photos en essuyant les petites larmes d’émotion qui me montent au coin de l’œil.

Depuis le parking, déjà ça s’annonce bien

Depuis le parking, déjà ça s’annonce bien

Bonjour, vous !

Bonjour, vous !

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Parce qu’il faut bien quitter les grosses bêtes à un moment ou à un autre, on embarque une nouvelle fois à bord de notre bus/camion magique, direction Port Elizabeth. Il fait pas beau, pas bien chaud et rien n’est prévu pour nous distraire.

Fait pas beau mais c’est beau

Fait pas beau mais c’est beau

Du coup on relaxe tranquille. Tranquille jusqu’à....

 

Jour 9 : Journée de l’enfer

Bon déjà la journée ne commençait pas sous les meilleurs hospices parce qu’il faisait un temps partiellement dégueulasse (je dis partiellement parce qu’après, ça a tourné en fournaise. Je ne comprends rien à la météo dans cet hémisphère). Pour se remonter le moral, on fait des pancakes et je suis nommée sauteuse officielle de crêpes, titre dont je suis partiellement fière (je dis partiellement parce que c’est pas hyper élégant comme titre). Je tourne le dos au camion en retournant allègrement les petites crêpes, tout le monde est devant, je suis au summum de ma gloire quand soudain, les regards changent. Matt me dit : « Estelle, tu devrais venir de ce côté et te reculer. S’il te plaît. » Ses yeux d’ado ont une gravité que je ne leur connais pas donc je me dis qu’il doit être sérieux. Et en effet, la cabine du camion est gentiment en feu derrière moi. Rien de grave juste une accumulation de poussière qui s’est enflammée dans le pot d’échappement. Un bon (long) coup d’extincteur et il n’y parait plus. Sauf que du coup, le camion ne peut pas repartir et surtout, SURTOUT, les crêpes sont foutues ! (Sauf si on aime les crêpes à la neige carbonique) Je sais. Terrible.

Après la pluie, le beau temps

Après la pluie, le beau temps

S’en suit une longue matinée d’attente, des gens grognons et c’est pas fini ! La moitié d’entre nous a réservé un saut à l’élastique (les cons). Donc même une fois qu’on réussit à repartir, on passe l’après midi à attendre qu’ils finissent de faire semblant de tromper la mort. Autant te dire que j’étais pas d’une humeur mega glop à la fin de la journée quand on est enfin arrivé à Knesnia (prononce Nesgna, c’est comme le monde de Narnia mais différent, à part la fin).

Le con

Le con

Heureusement que Nelson est là

Heureusement que Nelson est là

Mais il y a une chose sur laquelle on peut toujours compter : les sourires et les coucous des gamins devant lesquels on passe. Ça réchauffe, ça remet les choses en perspective, ca remplit le cœur de joie et même d’un peu d’amour #appelezmoiGandhi2. Y a donc ça et... la bouffe. Parce qu’on l’a bien mérité, on se fait un bon resto le soir. Je bois du gin tonic à la pression (ce pays est formidable) et surtout je mange des escargots gratinés. C’est basiquement des escargots au beurre persillé recouverts de mozzarella et passés au four. Une tuerie bien grasse qui fait bien puer de la gueule pour la bonne cause. (En tant qu’intolérante au lactose, laisse moi te dire que la nuit a été un peu compliquée, heureusement que j’étais toute seule dans la tente). Comme les sourires, ça remet du baume au cœur (et du gras sur le ventre).

On sent doucement mais sûrement arriver la fin de cette aventure mais on profite des derniers moments.

Allez..... Salut ! Je vais m’enjailler encore un peu (comme disent les jeunes)

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